qu'est-ce que ta dense pénombre berce
Ni le temps,
ni le sommet cruel de la flamme allumée.
La légèreté a la peau de pomme
et tes yeux de cièrges,
mais qui est-ce qui les allume si tu as donné à la pluie
la porte de ton corps.
Ne t’afflige pas
tu ne poses pas ta main au brouillard indulgent,
je suis le flâneur,
ne t’afflige pas
pas maintenant car tu vois reposer sur ma main la lueur de l’éclat
Ne t’affliges pas regarder l’allumette esquiver tes gardiens,
le vent, la pluie, tes yeux, la même ville ne pourraient pas m’éteindre
Mais ne t’afflige pas,
un pore ne tremble pas sur ton visage ni le rêve soupire,
je porte à ma main la goutte de soleil pour l'arbre du froid.
Ne t’afflige pas,
repose,
soupire,
devine la pluie et alors tremble toute entière
comme un tremblement de terre
embrassé aux ombres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire